mercredi 12 janvier 2011

TOUJOURS RIEN ? Les états d’âme d’une bloggeuse...

Dès que je rentre dans mon bureau, petit clic sur petit bouton bleu ; appuyez…petit clic sur Internet ; petit clic sur messagerie :
Nani nani nana
Et blablabla…
TOUJOURS RIEN !

Petit clic sur Myspace…
Blablabla…
Nnananananan…
TOUJOURS RIEN !

Petit Clic sur Facebook…
Ah , oui ? bien…bien…

Petit clic sur le BLOG….dernier texte, pénultième, antépénultième, commentaires…
TOUJOURS RIEN !


Alors je pense à mon maître Paul Valéry…
« L’impatience disait-il (à je ne sais plus qui et je ne sais plus où...) , l'impatience n'est pas un état d'âme d'écrivain"
Ni d’ailleurs sans doute de musicien,
Ni sans doute de peintre,
Ni de pédagogue
Ni de formateur …

Ni donc de bloggeur,
Ni d'une bloggeuse qui avant de publier son texte sur l’éditeur de blog, l’a enregistré en brouillon d’éditeur de blog, et avant de l’enregistrer en brouillon sur l’éditeur l’a tapé sur Word, et avant de le taper sur Word l’a tourné dans sa tête, et avant de le tourner dans sa tête a encombré son bureau de « post it », et avant d’écrire sur des « post it » a meublé ses insomnies de bribes de phrases à noter sans faute et qui et qui……

......MERITERAIT SANS NUL DOUTE D’ETRE ECRIVAIN !!!
A moins que comme dirait l’ami Alceste, Misanthrope et pisse vinaigre, mais nonobstant pourvu d’un solide bon sens :
« Voyons ! Madame ! LE TEMPS ne fait rien à l’affaire !!! »

Alors qui croire ???

Pour étayer Un éloge de la patience, voilà une bien jolie histoire dont raffolaient nos petits….

Elle s’appelle TOUJOURS RIEN !
Elle a été écrite et dessinée par Christian Woltz
Pour les Editions du Rouergue







Un jardinier Monsieur Louis plante une graine dans la terre avec un soin,
...





non, une sollicitude immense (oui plutôt « sollicitude », car il s’applique de tout son coeur à réaliser toutes les conditions qu’elle aime, la petite graine !!!)


Après il attend. Non ! il Lattend, car les petites graines aiment à être attendues…


Jour après jour, il attend…
Il a la chance ( ????) d’être assisté dans cette attente par l’Oiseau…

Monsieur Louis lui explique qu’il faut être patient…



Mais néanmoins trouve que c’est bien long !!!


Puis Il trouve que c’est trop long !!!
Et finalement décide que ce n’est pas la peine de revenir le lendemain…Le surlendemain… peut-être !









Je vous laisse deviner pourquoi le surlendemain, il n’y a TOUJOURS RIEN…
(Je vous donne un indice : l’Oiseau était amoureux…)
La morale de cette histoire ?
Qu’il faut être patient ?
Qu’il faut tenir sur la longueur ?
Qu’il ne faut jamais se résigner ?
Qu’il faut se méfier des amoureux ?


J’en ai toujours conclu en tout cas, malgré le rire des enfants lorsqu’ils comprenaient le pourquoi du comment, ce rire perlé qui n’appartient qu’à eux, et qui me fera toujours fondre, que c’était finalement (aussi ou plutôt ?) une histoire pour les grands, voire les grands vieillissants : l’avertissement de ne jamais se résigner à ce qu’il n’arrive plus rien de super, qu’on avait espéré ou même rêvé...




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1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup cet album de Christian Voltz, et aussi du même auteur "La caresse du papillon" dont le titre me ravit... Je reviens toujours sur ton blog, mais c'est vrai, plus irrégulièrement ces derniers temps. Il ne faut pas imputer cela à du désintérêt, mais à la tristesse du décès d'une collègue et amie, en toute fin d'année... Mais j'aime bien aussi quand j'ai plusieurs articles à "rattraper" !
Edith