jeudi 20 décembre 2012

Tuur et Didier , Laloy et Florizoone



 Un mot fait actuellement fortune dans les médias, le mot détricoter !!!
Il faut détricoter, détricoter… le système économique, la réglementation X et Y….les lois sur... , les pratiques de…..
Eh bien s’il y a une œuvre que je ne détricoterai pas , c’est le disque de Didier Laloy et Tuur Florizoone .





D’abord parce que j’en suis bien incapable  et n’ai pas l’oreille assez fine pour isoler les deux sons mêlés , le diatonique et le chromatique . Pourtant je ne sais pas combien de fois j’ai réécouté les dix plages de leur CD, un CD sans autre nom que leurs deux noms : Didier Laloy et Tuur Florizoone



Ensuite, parce qu’ils entrelacent les deux plans sonores de leur musique en un tissu intimement mêlé, subtil et aérien, parfois  vif, presqu’allègre, parfois délicieusement mélancolique…
Il faut  dire qu’à chaque fois , bien loin de m’acharner à discerner la part de l’un la part de l’autre, je me laisse embarquer dans  le plaisir de l’écoute , à suivre le relief des plans alternés entre le soufflet de Tuur et la ligne mélodique de Didier , à moins que ce soit la mélodie de Tuur soutenue par l’accompagnement et l’écho de Didier ou qu’ils se jouent à l’unisson d’un thème toujours aussi chantant  …je me laisse embarquer...avec l’envie de bouger et de chantonner …
Je me contenterai donc de dire … ce que j’aime:
Eh bien donc les deux sons « tricotés »,  très beaux, avec leurs variations rythmiques,  leurs essais qui surprennent sans jamais aller à la discordance, leurs virtuosités jamais gratuites et toujours au service d’une mélodie prenante …
La tonalité d’ensemble, un climat un peu mélancolique comme parfois "mineur", et en même temps assez allègre et vif…
L’avouerai-je ? une connotation subjective et sans doute stéréotypée de la peinture flamande telle que je me la représente, clair obscur et luminosité, hivers glacés et danses animées, tavernes colorées et soirs qui tombent…
Eh bien j’aime les mélodies en général et particulièrement … :
« Disco Tuur » pour son entame  qui est un vrai paysage puis son thème  rythmé ensuite,
La mélancolie d’une danse à l’ancienne de « Romaniste » ,
Les sugestions aériennes de « Butterfly Valley » (un vol fantaisiste, le titre bien sûr ! )
 « Condamines » m’intrigue par son titre et me charme par sa mélodie
« Lisbonne », la nostalgie d’un lieu magique …
« Rue Saint  Géry », suspense et attente…
« Furlu », ça danse et ça chante…« Sur le mode mineur /l’amour vainqueur et la vie opportune » (Verlaine)
Dernier morceau,  ensemble, et avec mélancolie…

   




Conclusion :
Je n’ai « Pas encore »  fini d’écouter et d’aimer ce CD !!!


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