dimanche 23 novembre 2014

Vincent Peirani et Emile Parisien à Toulouse






C’était pour Jazz sur son 31 le 21 Octobre

Je ne sais que me répéter , mais je confirme notre irréductible admiration !
Vincent Peirani a trois talents que j’apprécie  :
Improviser,
Dialoguer,
Et un son particulier que je ne sais pas analyser, je dirais seulement ce que j’en apprécie en particulier, le tempo très marqué, très obsédant et swingué, jouant sur les registres et les plans sonores…

Et ce soir-là , à Toulouse , il me sembla que le concert allait « a mas »(= en augmentant ,qu’on me pardonne ce terme tauromachique pour moi plus évocateur) donc a mas sur ces trois plans-là !
Improvisations de plus en plus libres et audacieuses, de plus en plus de virtuosité, et des dialogues de plus en plus ludiques et inspirés comme des « joutes sonores », au fur et à mesure que leur entente se fait davantage  sentir , qu’ils se livrent davantage dans l’abandon du concert…
Car pour dialoguer il faut être deux  et ces deux là font une sacré paire, le saxo soprano d’Emile Parisien rivalise en virtuosité, en trouvailles inventives et malicieuses, en pureté filée des aigus, le beau son de Vincent…
Les thèmes, pour les avoir entendus maintes fois !!!on ne les aime pas moins.
 Egyptian Fantaisy et l’écho lointain,  douloureux autant que délicieux , d’ un Sydney  Bechet de notre jeunesse,
La superbe valse à trois temps pour Michel Portal, developpée, enveloppée, …enlevée !
Le merveilleux Hysm, émotion saisissante !
Le Dancers in love de Duke Ellington…
Tous ces thèmes et des plus personnels ,Choral, B et H, sont emportés au fil des minutes par leur jeu inspiré…
La communication  circule comme une vague dans le public, l’enthousiasme, l’échange, le bonheur…
OLA !

Et c’est fini !



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