samedi 7 novembre 2015

A TULLE...Découverte de Christophe LAMPIDECCHIA !

Tulle  2015, ce fut pour nous merveille !
Tant nous y avons retrouvé de nos musiciens de prédilection !
Richard Galliano !...mais aussi David Venitucci , Pascal Contet ,Viviane Arnoux et François Michaud, Marcel Loeffler…et les grands anciens toujours grands, Marcel  Azzola, et Daniel Colin…
« Un nouveau »,  que nous connaissons déjà : Marian Badoï si rare ! quel dommage !

Et, comme il n’y a pas que l’accordéon  dans la vie et dans la musique, souvent ces accordéonistes furent remarquablement accompagnés et nous permirent de découvrir Pascal Basile dit Baselli, remarquable aux percus, Cédric Loeffler  à la guitare rythmique virtuose, les violons agiles du quatuor  Debussy avec Pascal Contet,le très beau violon de Mathilde Febrer, la guitare et l’ humour de Dominique Cravic ,  la voix superbe d’Annik Cisaruk avec David…
Et ces compagnons  éclairaient leur musique d’ un jour nouveau, tandis que Richard Galliano lui, seul dans le clair obscur de la vaste scène, nous  offrait un solo aussi beau que terriblement émouvant… !

Mais parfois aussi ce fut découverte absolue :  Christophe Lampidecchia !


On le découvre pour un hommage à Gus Viseur, entre ses grands aînés , Dominique Cravik et Daniel Colin, à la fois passionné, attentif à leur jeu , et porteur dans le groupe d’un dynamisme incitatif …

Et nous sommes d’emblée séduits !
Et pour renouveler cette séduction, nous avons acheté son dernier CD « Douce joie »  « Tribute to Gus Viseur »
La découverte  , c’est bien sûr d’abord , la belle sonorité de son Cavagnolo, pleine,  harmonieuse ,   nuancée, avec  une virtuosité telle qu’elle paraît naturelle ,  tantôt vivacité allègre qui convient remarquablement bien à Gus  Viseur , tantôt  mélodieuse douceur  , qui ne lui convient pas moins !


C’est ensuite un fameux choix de complices pour l’accompagner :
Bien sûr Minino Garay déjà connu de nous et admiré, Diego Imbert que nous connaissons,  sans l’avoir  assez souvent écouté jusque là, et Christian Escoudé, sa très belle guitare , dans des solos remarquables en dialogue avec Christophe…
Et bien sûr , GUS, comme le promet le titre. Et comme il se doit , les premiers morceaux sont consacrés à  faire « chanter »sa musique  à leur manière ….
Jeannette, avec une remarquable ouverture de Minino, puis la profondeur de la contrebasse,  tandis que l’accordéon développe la belle mélodie connue, puis la « Flambée Montalbanaise » avec la même  vive allégresse, et un superbe chorus de Christian Escoudé  auquel l’accordéon réplique avec virtuosité …Et puis, c’est Douce Joie , et c’est la douceur mélodieuse, teintée d’une légère mélancolie, magique !
Il y aura aussi Ombrages,  Soir de dispute et Swing valse
Mais s’intercalent, et la découverte continue,  des compositions de Christophe, parfois en collaboration avec Christian Escoudé, et une fois avec Diego Imbert et G.Garay.
Ces créations sont très belles : Viseur swing me semble un remarquable écho à Swing Valse de Gus.
Viseur Swing, swingue à mon sens remarquablement bien , et fait alterner comme les morceaux précédents de Gus,  coloration allègre vivace,  et douceur sentimentale en mineur…
Il y a Céline : j’en aime beaucoup la mélodie rêveuse d’une chanson d’amour …
Il y a Tango pour Amélie, une belle pulsation avec un thème très harmonieux …
Bravo à Christophe pour sa créativité !
Bravo aussi pour les Evening Visitors aux couleurs contrastées et à la mise en valeur de la virtuose guitare  de Christian Escoudé…
Bravo pour le final qui se souvient de Django, avec nostalgie…



Une belle musique fidèle au passé de l’Accordéon  et qui fait honneur à sa vitalité d’aujourd’hui !




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